Ma première fois
Laetitia, 17 ans, d’origine kabyle et française, cheveux noirs mi longs, le visage rond, de grands yeux marrons avec de longs cils, un petit nez, des lèvres pulpeuses. Une poitrine généreuse, les hanches larges et les fesses rebondies. Elle s’habille en jogging, baskets, T-shirt, un peu racaille, elle veut paraître être dure. Elle écoute du Raï (Khaled, Cheb Mami).
Moi, Joe, 16 ans, de l’acné, les cheveux souvent gras que je suis en train de laisser pousser: pas assez court et pas encore assez long, un gros nez (bref tout pour qu’un ado se sente sur de soi). Grand et plutôt maigre. Je porte des jeans troués, des Doc Martin montantes, T-shirt, un peu punk, je veux paraître être rebelle. J’écoute du métal, du punk (Nirvana, Ratm, les béru, les Clash, Lv88, Nofx)
Été 1996, ça fait trois mois que ma famille s’est installé dans ce petit village, a 20km de la ville on j’ai grandi et ou sont tout mes potes, je m’emmerde. Août arrive, des amis des mes parents viennent de louer une maison dans le village, pour y passer les vacances; Ils arrivent avec leur fille Laetitia.
Très vite, on commence à traîner ensemble, on fait des ballades en vélo, on se défie sur la console, on passe aussi beaucoup de temps à discuter dans ma chambre. Elle m’a tout de suite plu, son physique, ses seins surtout; a 16ans bouillonnant d’hormones il n’en faut pas beaucoup plus. Mais je ne pouvais pas imaginer arriver à lui plaire; mon physique, mes complexes, ma timidité l’empêchais. Nos discutions sont pourtant vite arrivé sur le sexe, elle me parlais des ses expériences ses amants; Moi jeune mâle puceau, je lui ai menti, lui racontant des aventures imaginaires, on est idiot quand on est ado et vierge, mais surtout ma fierté juvénile ne pouvais avouer que je n’était pas encore passé a l’acte, devant ses confessions, et les vantardises de mes amis, je me sentais très en retard, frustré et honteux.
On est vite devenu complices, malgré nos différences: on se moquait chacun des goûts de l’autre, en prenant un malin plaisir a se provoquer. Un jour, en se chamaillant, je l’ai renversée sur mon lit, moi juste au-dessus lui tenant les poignets, on riais, je sentait sa poitrine contre mon torse, les yeux dans les yeux. On as arrêter de rire, devenant très sérieux d’un coup, j’aurais du l’embrasser, mais j’ai rougis et je me suis relever gêné.
Putain de manque de confiance en moi! (La même qui me poursuis toujours aujourd’hui). J’étais en colère contre moi-même. J’ai réussi a me convaincre de ne plus laisser passer ma chance: elle s’est présenté au bout d’une semaine, un samedi, nos deux familles avaient prévu d’aller a une fête du vin, nous laissant la maison. Je l’ai donc invité à venir regarder un film.
Je ne voulais rien laisser au hasard, parfumé, rasé (mes 3 poils au menton), j’avais acheté de la bière, pour me donner du courage, mais surtout pour la saouler (et oui c’est con un ado), j’avais des capotes dans ma poche, et j’ai choisi le film le plus hot de notre collection familiale de VHS: Basic instinc (et oui le film ou toutes les scène de sexe se finissent par un meurtre a coup de pic a glace)
Elle est arrivée, maquillée, en robe, je ne l’avais jamais vu comme ça. C’était une robe en jeans sans manches, plutôt moulante, plutôt courte, qui se fermait sur toute sa longueur devant par des boutons pressions. J’ai servis les bières (qu’on as pas finis) j’ai lancé le film (qu‘on as pas regardé jusqu’à la fin). On était assis l’un contre l’autre sur le grand canapé du salon.
J’ai posé ma tête sur son épaule, le cœur battant comme un fou, j’avais la trouille: si elle me repoussais?
Elle n’a pas bougé, pourtant je n’osais pas lever mon regard vers elle, si je lisais la désapprobation dans ses yeux? En fait elle devait être dans le même état que moi, mais j’était bien loin de m’en douter, elle avait l’air si sur d’elle.
J’ai alors mis ma main sur son genoux dénué, toujours aucune réaction, aucun mot; j’ai donc avancé mes doigts sur l’intérieur de sa cuisse, tout doucement, millimètres par millimètres sur sa peau délicieusement douce. Après de longues minutes je suis arrivé à la limite de sa robe. Et la tout as changé; touts mes doutes toutes mes hésitations se sont envolées: elle avait tellement mouillé qu’elle était humide a mi-cuisse. Quelle révélation pour moi: « si je lui fais cet effet c’est gagné ». « Je lui plais aussi ». « Elle aussi a envie »
....(a suivre)